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FINANCEMENT DU SECTEUR MARITIME EN AFRIQUE

Quelles sont les priorités actuelles et les solutions financières innovantes pour une transformation durable du secteur maritime africain ?

Organisé par: Chambre de commerce UE-Afrique et Climate Champions Team.

Format : Événement en personne à Abidjan, Côte d'Ivoire

Date: 17-18 octobre 2024

Contexte
Plus de 90 % des échanges commerciaux de l'Afrique avec le reste du monde se font par voie maritime. Cela signifie que le secteur maritime est essentiel au développement économique de l'Afrique. Malgré l'importance de ce secteur pour l'Afrique, le développement du secteur maritime en Afrique n'a pas été optimal. La CNUCED (UN Trade and
Development) rapporte que la propriété effective africaine représente moins de 2 % de la flotte mondiale et que cette flotte se caractérise principalement par des navires vieillissants. Les navires plus anciens sont moins efficaces et émettent des quantités relativement plus élevées de gaz à effet de serre (GES) que les navires plus récents, ce qui exacerbe le problème.

La CNUCED estime en outre que l'accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) entraînera une augmentation de 62 % de la demande de fret maritime, ce qui nécessitera d'importants investissements dans les équipements et les infrastructures de transport, notamment une centaine de navires supplémentaires.

Le mouvement mondial en faveur de la décarbonisation du secteur maritime donne à l'Afrique l'impulsion dont elle a tant besoin pour surmonter la myriade de difficultés auxquelles elle est confrontée pour attirer des financements destinés au secteur maritime afin de renforcer sa flotte avec de nouveaux navires à émissions faibles ou nulles, et pour s'aligner sur les objectifs mondiaux en matière de climat tout en réalisant un développement durable.

Principaux défis du secteur maritime africain
Le secteur maritime du continent est confronté aux défis suivants :

  • Financement limité : Le financement traditionnel des navires est pratiquement inexistant sur le continent et les investissements dans les technologies et infrastructures maritimes vertes sont insuffisants. Les modèles de financement commerciaux traditionnels négligent souvent les besoins uniques du secteur et son potentiel d'impact sur l'environnement.
  • Lacunes technologiques : Il existe un retard dans l'adoption de technologies avancées à faible émission de carbone en raison des coûts élevés et de l'accès limité à l'innovation.
  • Obstacles réglementaires : L'incohérence des politiques et l'absence de cadres réglementaires dans les pays africains entravent les efforts coordonnés de décarbonisation sectorielle.